On peut observer plusieurs blaireaux dont certains très joueurs. Il s’agit sans doute de jeunes de l’année précédente qui vont bientôt devoir aller se trouver un nouveau territoire. Le chevreuil fait plusieurs apparitions en journée et semble remarqué le piège.
Pour la suite, j’ai placé le piège un peu plus en hauteur et sur un arbre un peu en recul de la zone pour avoir une vue d’ensemble, on attend la semaine prochaine pour voir le résultat!
]]>Sur les séquences précédentes (article datant de mi-avril) on observait le blaireau partir vers la gauche, toujours dans la même direction. Alors pour cette période, j’ai décidé de placer le piège dans la même petite clairière mais sur un arbre différent, en direction de ce chemin. Il a pu tourner pendant 3 semaines, du 26 mars au 17 avril (la date et l’heure affichée par l’appareil sur la vidéo n’est pas bonne). On peut admirer plusieurs chevreuils, dont un mâle qui frotte des bois sur un tronc. Puis une apparition furtive du blaireau qui semble sautiller dans les herbes hautes. Le lièvre est toujours dans les parages mais il est plus difficile à voir dans la végétation. Pas de renard cette fois-ci.
J’en ai profité pour déplacer le piège quelques dizaines de mètres en contre-bas, plus près de ce qui semble être un terrier du blaireau. La suite dans une semaine ou deux !
]]>En montagne, une autre espèce de sauterelle lui ressemble. Il s’agit de la sauterelle cymbalière (Tettigonia cantans) qui possède à la différence de la grande sauterelle verte, des ailes plus courtes et plus ovales.
Les adultes ne survivent pas à l’hiver et c’est donc les premières larves que j’ai pu apercevoir dans mon jardin ces jours ci. Pour les reconnaître, on peut se fier à l’allure de la tête qui reste proche de celle de l’adulte. Elle ne dépassent pas les 2 mm, pour l’instant. Ci dessous, une photo d’une larve posée sur mon pouce.
Voici d’autres photos qui illustrent les différents stades de la larve et les variations de coloration des adultes :
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Malgré cette notoriété parmi les autres groupes d’insectes, le monde des orthoptères est assez mal connu. En effet, les connaissances entomologiques sur ce groupe sont faibles en comparaison à d’autres groupes. Et même si nous avons en France des grands spécialistes des orthoptères, ce savoir est difficilement accessible à moins de se plonger dans la littérature scientifique.
Jusqu’en 2015, des ouvrages tout publics abordaient le sujet mais étaient incomplets. Le premier « vrai » guide exhaustif consacré exclusivement aux orthoptères en France a été publié par les éditions Biotope courant 2015 :
Orthoptères de France, Belgique, Luxembourg et Suisse par Eric Sardet, Christian Roesti et Yoan Braud.
Une petite révolution ! Superbement illustré, ce cahier d’identification présente les 261 espèces d’orthoptères de nos contrées au public entomologiste. Il est même accompagné d’un CD d’enregistrement de chants ou plutôt de stridulations pour permettre une identification la plus précise possible. Un beau travail qui mérite d’être salué.
A l’échelle de notre région Midi-Pyrénées, un petit guide au format PDF réalisé par Jérome Robin et Aurélien Costes est disponible (ici). Cette clé d’identification se concentre sur les espèces de la région et facilite encore le travail de détermination. Sur le site web de l’association Nature Midi-Pyrénées, une page est consacré à la littérature sur les orthoptères.
Je découvre moi aussi les orthoptères depuis mon acquisition du guide en début d’année (2016) et je vais donc publier une série d’articles pour illustrer cette belle diversité sauteuse ! N’hésitez pas à me faire part de vos commentaires.
Avant de commencer cette série, je tiens à préciser que la plupart des orthoptères ne survivent pas à l’hiver et ce sont les jeunes larves fraîchement écloses que l’on aperçoit au retour des beaux jours. Je vous présente maintenant un petit criquet commun dans les jardin : Pezotettix giornae, le criquet pansu. C’est un criquet de petite taille 1,5 cm environ, de couleur généralement brune qui est presque dépourvu d’ailes. Ce petit herbivore est présent presque toute l’année et même en hiver (surtout en ville où le micro-climat plus doux facilite la survit de quelques adultes). On les rencontre souvent en tandem, le mâle étant solidement accroché sur le dos de la femelle comme illustré ci-dessous.
Les femelles sont plus grandes que les mâles et ont un abdomen plus long.
Si certains adultes survivent à l’hiver, certains sont retrouvé grillés par le gel.
Les larves apparaissent au printemps et arborent des couleur bien différentes de celles des adultes.
Une larve plutôt brune.
Maintenant une larve un peu plus avancée, mais toujours de coloration verte.
]]>Rdv à 14h sur le parking du hammeau de la Salvetat de Sainte Foy, nous partirons en balade pour découvrir les habitats des amphibiens et avec un peu de chance nous pourrons observer des grenouilles agiles ou des salamandres.
La balade durera environ 2h-3h en fonction du nombre de participants.
]]>Voici une compilation en vidéo des observations faites pendant 15 jours (Février – Mars), bon visionnage !
]]>Voici un petit enregistrement (brut) de 15 minutes au bord d’un lac entouré par la forêt, ce samedi 18 février 2017 en milieu de mâtiné. La météo était douce pour la saison, grand soleil, ciel bleu, pas le moindre courant d’air et une température bien printanière.
Le micro a été placé au bord de l’eau pour enregistrer le chant discret de quelques crapauds communs (bufo bufo).
Un concert ininterrompu de chants d’oiseaux occupe le fond sonore. La grive musicienne, le pic mar, les mésanges et plein d’autres chanteurs y participent.
Quelques secondes avant la fin, une grenouille verte (Pelophylax sp.) fait timidement entendre sa voix.
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